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Daniel Bastard dit "dab"

 est un artiste plasticien qui exerce à Paris

Sa découverte de la philosophie, à l’adolescence, l'amène à poser des concepts sur sa fascination primale pour les images, fussent-elles formes, signes ou langage. D’extraction paysanne, il suit un parcours “sérieux” : après Science-Po, il devient journaliste, apprend six langues, s’exile six ans en Chine.

 

Pour autant, il sent au fond de lui que, comme disait Kundera, “la vie est ailleurs”. Dans l’art, en l'occurrence : dans le secret de sa chambre d’étudiant, il se frotte à toutes sortes de techniques et d'expériences pour affûter son style. Il commence par des fresques peintes à la gouache sur de la nappe en papier, puis affine ses approches  : dessins sur le motif, modèles vivants, études des maîtres classiques, explorations “à la manière de”…

 

Après avoir appris la calligraphie chinoise auprès d’un maître à Pékin, il suit les cours du soir des ateliers des Beaux-Arts de Paris. C’est parti  : Daniel va tremper ses pinceaux dans l’acrylique pour des compositions abstraites, dans l’huile pour des scènes de genre, dans l’encre de Chine pour sublimer des idéogrammes, avant de dégainer son scalpel et peindre des pochoirs à la bombe. Son art mûrit, s’étoffe, se singularise.

 

Aujourd’hui membre du collectif d’artistes La Condamine, Daniel Bastard expose ses œuvres dans divers lieux d’Ile-de-France. Sa série de tableaux “Seconde chance” sera visible au Dissident Club, dans le 9ème arrondissement de Paris, du 3 au 16 juin 2024.

Portrait of visual artist Daniel Bastard, aka dab

Démarche artistique et positionnement

Le travail de Daniel Bastard répond à un besoin existentiel, hérité d’un traumatisme de l’enfance : chaque œuvre doit permettre d’ôter du malheur à ce monde, en instillant un peu de poésie à l’arbitraire du réel. La production du sens par l’image est, en ce sens, une affaire éminemment morale. Et son art essentiellement politique : chaque série que Daniel produit est une interrogation sur le pouvoir des images qui nous colonisent.

 

Dans un monde saturé de messages formatés, automatisés, consommés jusqu’à l’indigestion, l'œuvre de Daniel propose une forme de décolonisation et de réappropriation des images. Culte de la personnalité, “male gaze”, arbitraire cartographique, effacement des mémoires collectives… Et s’il s’inscrit pleinement dans son temps, dans son histoire, Daniel s’attache à toujours réinventer l’art, à rejouer la création. Il n’est pas d’évolution, estime-t-il, sans éternel retour. 

 

D’ailleurs, ces préoccupations conceptuelles et éthiques, Daniel s’attache à les faire voler en éclat par la pratique picturale, à la confluence du suprématisme malévitchien et d’un iconoclasme gentiment punk. Il choisit, de façon précise, le médium le mieux adapté au discours envisagé : la vivacité de l’acrylique accentue l’assertion du propos, la viscosité de l’huile autorise l’apparition d’un récit, les projections de l’aérosol déjouent l’intentionnalité du geste…

 

Devant l'œuvre, le regardeur fait l’expérience d’une inquiétante familiarité et d’une étrangeté rassurante. Premier, deuxième, dixième degré… C’est à elle, à lui, de trouver la distance adéquate pour être tour à tour amusé, déstabilisé, revigoré. Plus qu’un voyage, une rédemption.

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